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Délivre des mots
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11 juillet 2009

La vague de Todd Strasser.

lavagueJe n'ai pas vu le film du même nom et qui en est apparemment l'adaptation.

Mais j'ai lu de nombreux billets sur ce livre, et je renvoie aux blogs de  Pimprenelle, Stephie  ou de Leil.
Mais j'en oublie sans doute, car ce petit livre a déjà été énormément commenté dans toute la blogosphère ! :o)

Il faut d'abord remarquer ce qui saute aux yeux dès qu'on l'achète : il est écrit gros ! Un peu plus de 200 pages, mais avec des caractères plus petits, il en contiendrait beaucoup moins...

L'annonce sur la couverture est accrocheuse : "Cela commence par un jeu et finit en dictature." Ça annonce aussi la couleur : "Préparez les pop-corns, mais mangez-les rapidement, parce que ça commence doucement, mais...vous allez voir !" Le petit bonhomme sur le poing ressemble à une plume, quand on le regarde de loin.


Quant au contenu...Ça se lit vite (forcément) mais pas seulement à cause des caractères. Il faut admettre qu'il y a une gradation, du suspense, qu'on se demande comment ça va finir...(L'accroche sur la couverture nous avait prévenus, en même temps !)
Du coup, je ne vais pas parler de la fin, parce que ça enlèverait tout intérêt.

  La vague, c'est un peu comme le film à thèse pas trop compliqué que l'on va voir au ciné. On est diverti  tout le long de la séance ; on ne s'ennuie pas une seconde. Mais quand on sort de la salle, on sait pertinemment que ce n'était pas un chef-d’œuvre .

De plus, il y a quelques incohérences dans le scénario, un personnage principal (le professeur) pas charismatique du tout et rapidement dépassé par son propre rôle..."Et comment se fait-il donc qu'ils m'obéissent ?" semble-t-il lui-même se demander. Comment voulez-vous donc qu'on y croit si lui-même n'y croit pas ?
Mais l'héroïne, Laurie, est sympathique, son petit ami, David, aussi, et c'est un beau footballeur américain. En plus, la teenage movie repose sur une question intéressante, déjà posée par Jean-Jacques Goldman : "Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été allemand ?"


En conclusion, sur le même sujet, la première nouvelle de Différentes saisons de Stephen King, La Mort est mon métier de Robert Merle et, en un sens, Sa Majesté des Mouches de Golding sont sans doute plus pertinents, mais écrits en petits caractères. On ne peut pas tout avoir ! :o)

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Commentaires
L
Ok, je ferai l'impasse sur cette nouvelle, merci. :)
Z
je n'ai pas encore lu ce livre, ni vu le film mais je pense le faire à l'occas, malgré les nombreuses critiques. Par contre, c'est vrai que la nouvelle de Différentes saisons est bien, même si le style, ça reste du Stephen King.
S
Un bouquin intéressant pour l'utilisation avec les élèves mais pas un chef d'oeuvre, on est d'accord ;)
L
Euh, bien que l'ayant lue au lycée, je dirais que non.<br /> Parce que le disciple (un adolescent américain assez banal) dépasse le maître (un ancien SS) et qu'on est vraiment dans l'horreur, pour le coup...Pas dans le gore, mais ça peut choquer. <br /> <br /> Cette nouvelle a été adaptée au cinéma sous le titre "Un élève doué". Je n'ai pas vu le film, parce que les avis étaient négatifs à sa sortie ("moins bien que le livre").
L
Je note la nouvelle de King que je ne connais pas du tout ! Serait-elle intéressante à faire lire à des élèves de 3ème ? <br /> (Arff, oui, je pense déjà à la rentrée...)
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